Les Amis de Garabandal
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Joey Lomangino est décédé le 18 juin 2014
à 10h30, heure de New York, le jour de l’anniversaire
de la première apparition de l'Archange Saint Michel à Garabandal.
Joey Lomangino est cet aveugle qui devait recevoir des yeux neufs le jour du Miracle de Garabandal. Il était aussi le fondateur de l’Association américaine : « Workers of Our Lady of Mount Carmel » pour laquelle il a œuvré sans compter.
Il est né le 5 octobre 1930, il aurait eu 84 ans, en 2014 et se réjouissait de la venue du Grand Miracle ainsi que les yeux neufs qu’il devait recevoir à cette occasion.
En effet, le 19 mars 1964, en la fête de Saint Joseph, Conchita aurait reçu une locution selon laquelle Joey recevrait des yeux neufs le jour du Grand Miracle.
Le 11 avril 2013, nous avions reçu un message disant qu’il voulait faire de son site Web le centre de sa nouvelle opération. Il disait aussi qu’il avait hâte de recevoir via son site Internet nos intentions de prière qu’il inclurait dans son rosaire quotidien.
Il tenait aussi à nous assurer que tant qu’il serait vivant, le centre de New York, « La Maison de la Charité » comme la Sainte Vierge l’a appelé, demeurera ouverte. D’après le dernier message que nous avons reçu, le centre de New York continuera à propager le message de Garabandal et restera en contact avec Conchita pour diffuser la date du Miracle, huit jours avant qu’il ne se produise.
Joey était un personnage incontournable dans l’histoire de Garabandal, une référence temporelle, car on savait que vu son âge le Miracle ne pouvait plus trop tarder. Mais ce décès a jeté un doute parmi un certain nombre de garabandalistes, même si la majorité continuent à croire à l’authenticité de ces apparitions.
Alors, essayons de comprendre ce qui s’est passé, de façon objective,
sans falsifier les faits et détourner le sens des mots.
Tout d’abord, il apparaît évident que cette locution ne pouvait pas venir de La Vierge, car lorsqu’Elle promet quelque chose cela se réalise toujours. Mais il faut savoir aussi que là où se trouve Jésus ou Marie, le démon n’est jamais loin, toujours prêt à semer la zizanie ; c’est le cas dans pratiquement toutes les apparitions authentiques, surtout lorsqu’elles sont aussi nombreuses qu’à Garabandal, soit environ 2000 apparitions.
La preuve en est que le 6 décembre 1962 La Vierge avait dit :
« Un jour, peu de temps avant le Miracle, surviendra un événement qui provoquera de nombreuses désertions parmi les fidèles de Garabandal ; mais ces désertions ne seront pas dues au retard excessif du miracle ».
Et ensuite, le 19 mars 1964 Elle aurait dit que Joey recevrait des yeux neufs le jour du Grand Miracle ! La Vierge savait certainement que Joey ne serait plus en vie pour le Miracle, alors pourquoi nous dire cela ? Si la mort de Joey est cet événement qui va créer cette désertion, cela voudrait dire que la Vierge dit une chose un jour et le contraire le lendemain, ce qui évidement n’est pas possible, à moins qu’il s’agisse encore d’un autre événement.
Il est vrai que les quatre voyantes de Garabandal, qui étaient de petites filles de la campagne, simples et illettrées avaient parfois des propos qui manquaient de cohérence.
Elles n’avaient pas non plus le sérieux et la fiabilité d’une Bernadette de Soubirous ou d’une Lucie de Fàtima, de Jacinthe et François, car chose absolument surprenante, elles n’ont pas hésité à simuler des extases à plusieurs reprises, comme le confirme José Ramón García de la Riva, à l'époque curé de Barro, dans les Asturies.
(Mémoires d’un curé de campagne p. 94)
Si encore elles n’avaient pas eu d’apparitions du tout, comme c’est le cas à Medjugorje où la seule apparition était celle de la très belle Vierge qui se trouve dans l’église du village, on pourrait encore l’admettre ; mais avoir réellement des apparitions de la Vierge (ce qui semble prouvé) et en simuler d’autres, c’est inadmissible et préjudiciable pour l’authenticité de ces apparitions, même si c’est fait dans un but louable pour convertir les fidèles. Les voyants doivent avoir une personnalité irréprochable.
Mais à la décharge des voyantes, qui n’étaient que des gamines, n’oublions pas que le 13 mai 2000, même Saint Jean-Paul II n’a pas hésité à mentir et publier un faux troisième secret de Fàtima !
Il serait donc du domaine du possible que Conchita, qui habitait ce petit village perdu dans la montagne, ne mesurait pas l'impact de ses propos qui feraient le tour du monde alors qu’elle aurait simplement voulu donner un peu d’espoir à Joey. Mais connaissant la date du Miracle, elle aurait ainsi donné à Joey une fausse espérance, sachant que dans le meilleur des cas, il ne serait pas guéri avant ses 84 ans.
Déjà lors des apparitions, Conchita avait dit à un couple qui ne pouvait pas avoir d’enfants, que la Vierge avait dit qu’ils en auraient un. Mais quatre ans plus tard toujours pas d’enfant et ils divorcèrent.
Certaines déclarations de Conchita, il faut le reconnaître, étaient surprenantes ou même erronées, tel que celle faite en mars 1966 où Conchita disait à propos de l’Avertissement : « Il peut se produire d'un moment à l'autre, je l'attends tous les jours. Si nous savions ce que c'est, nous serions horrifiés à l'extrême ».
Conchita qui dit connaître la date du Miracle sait qu’il y aura moins de 12 mois entre l’Avertissement et le Miracle ; comment pouvait-elle dire en 1966 qu’elle l’attend tous les jours alors qu’elle savait que le Miracle et l’Avertissement n’arriverait pas avant 2015, dans le meilleur des cas !
Il y a aussi le cas des frères du Père Luis Andreu qui étaient également prêtres jésuites. Deux d’entre eux, le Père Marcelino Andreu et le Père Alejendro Andreu, devaient selon les dires de Conchita, se trouver à Garabandal le jour du Grand Miracle, mais suite à une conversation du 22 septembre 2009 avec Conchita, elle m’a révélé qu’ils sont décédés !
Et encore cette déclaration de Conchita faite le jour de la mort de Jean XXIII disant qu’il n’y aurait plus que trois papes puis viendrait la Fin des Temps, alors qu’actuellement nous en somme au... cinquième !
Depuis la mort de Joey, tout le monde y va de son petit commentaire : « Il a vu le Miracle avant de mourir, comme l’aurait vu Padre Pio » ; « les yeux neufs, il les a reçu maintenant au Ciel pour contempler la splendeur de Dieu ». « Joey est au Purgatoire et il en sortira le jour du Miracle. Ce jour-là il recevra des yeux nouveaux ! »
A toute fin utile, sachez que Joey portait le Scapulaire du Mont Carmel qui promet à toute personne qui en est revêtu d’être libéré du Purgatoire le samedi qui suit sa mort !
Eh oui ! comme le disait Einstein : c'est la bêtise humaine qui donne la meilleure idée de l'infini... De plus, comme on dit dans le langage populaire : « Il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages ! »
Cette soi-disant prophétie est claire, nette et précise : Le jour du Miracle il recevra des yeux neufs.
Il est évident, que maintenant qu’il est vraisemblablement au Ciel, Joey a des yeux neufs ; mais ce n’est pas cela que la Sainte Vierge aurait dit. Il s’agit de prendre les choses de façon littérale, sinon les mots n’ont plus aucun sens.
Alors, peut-on encore croire aux apparitions de Garabandal ?
Si on le peut, ce n’est pas grâce aux voyantes, qui, comme on l’a vu ci-dessus, n’avaient pas toujours la personnalité irréprochable que devrait avoir une voyantes, mas celle de gamines insouciantes. Donc les personnages les plus importants lors de ces apparitions ne sont pas Joey Lomangino, ni Conchita ni les autres voyantes, mais le Père Luis Andreu qui est le seul à avoir vu le Grand Miracle par anticipation et en avoir témoigné auprès du curé de Cosio, deux heures avant de mourir !
Voilà ce qui s’est passé : Le Père Luis quitta Garabandal en Jeep le soir même avec des amis. S'arrêtant à Cosio, il rencontra le Curé Don Valentin Marichalar et lui dit : « Valentin, ce que les petites ont dit est vrai ; mais je vous demande de ne pas répéter ce que je viens de vous dire, car l'Église ne peut jamais être trop prudente dans ce genre d'affaire ». Don Valentin Marichalar, le soir même, écrivit ces paroles du Père Luis dans son carnet de notes (son journal).
Le Père Luis était d’une intelligence exceptionnelle. Pour parfaire ses études, il fut envoyé à Innsbruck, à Rome, à Genève et à Paris. Aussi était-il polyglotte; en plus de sa langue maternelle, l'espagnol, il parlait l'allemand, le français, l'italien, le latin, le grec et l'anglais. Si on avait pas eu ce témoignage on aurait pu oublier Garabandal depuis longtemps.
Padre Pio était aussi convaincu de l’authenticité de ces apparitions, à tel point qu’il avait demandé qu’après sa mort on donne un bout du voile qui recouvre son visage dans le cercueil, à Conchita. Son témoignage à donc également une grande valeur.
Le fait que Joey soit décédé le 18 juin, jour anniversaire de la première apparition de Saint Michel à Garabandal, a certainement une signification importante.
Une autre chose très importante c’est que, Conchita a confié la date du miracle à la Congrégation du Saint-Office, en janvier 1966, pour qu'elle soit communiquée au Saint-Père. Elle aurait même eu une audience privée de 15 minutes à ce sujet avec Paul VI durant laquelle elle lui aurait aussi confié la date du Miracle.
Si l’Église est réellement au courant de cette date, elle ne condamnera pas les apparitions de Garabandal, aussi longtemps qu’elle ne soit dépassée et que rien ne se soit passé.
Le prochain événement qui doit se produire c’est l’Avertissement qui ne devraient plus tarder. 2015 sera cinquantième anniversaire de la fin des apparitions de Garabandal et 2017, le centième anniversaire des apparitions de Fàtima, dont Garabandal est la continuation. En effet, le 13 octobre 1917 marquait la fin des apparitions de Fatima et le 13 novembre 1965, la fin de celles de Garabandal.
Voici un extrait de l’homélie du Pape Benoît XVI du 13 mai 2010 à Fàtima :
[ « Dans sept ans, vous reviendrez ici pour célébrer le centenaire de la première visite faite par la Dame « venue du Ciel », comme une maîtresse qui introduit les petits voyants dans la connaissance profonde de l’Amour trinitaire et les conduit à goûter Dieu lui-même comme la réalité la plus belle de l’existence humaine. Une expérience de grâce qui les a fait devenir amoureux de Dieu en Jésus, au point que Jacinthe s’exclamait : « J’aime tellement dire à Jésus que je L’aime ! Quand je le Lui dit de nombreuses fois, il me semble avoir un feu dans le cœur, mais qui ne me brûle pas ». Et François disait : « Ce que j’ai aimé par-dessus tout, fut de voir Notre Seigneur dans cette lumière que Notre Mère nous a mise dans le cœur. J’aime tant Dieu ! »]
(Mémoires de Sœur Lucie, I, p.42 et p.126).
[« Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions, hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculée de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité. »]
Il semble y avoir une certaine connotation prophétique dans ce texte. N’oublions pas que le Pape Benoît XVI connaît la date du Miracle.
Restons dans l’espérance pour que tout se déroule d’ici ce très important centième anniversaire de Fàtima dont on dit que c’est l’Autel du monde, là où se traitent les affaires avec Dieu.
En attendant, il n’est pas utile d’organiser des pèlerinages à Garabandal ; mais que nos membres se rassurent, nous continuons à préparer le voyage pour le Grand Miracle pour lequel nous prenons toujours des inscriptions au départ de la Suisse.
Mais attention, vous ne devez jamais verser d’acompte à un quelconque organisateur pour ce voyage, avant l’Avertissement !
En conclusion, soyons encore un peu patient car au train où vont les choses à travers le monde et au Vatican, les choses ne devraient pas tarder à bouger d’une manière ou d’une autre.
Si rien ne devait se passer d’ici 2017, cinquante deux ans après la fin des apparitions, on pourra alors se poser des questions sur l’authenticité de ces apparitions et de leur origine.